Trois plantes, reliées chacune par une électrode à un Arduino, contrôlant les infimes variations électriques les parcourant. Interprétant ces variations comme une réelle volonté de ces plantes, sensiblement différentes à chaque fois; elles “choisissent” donc chacune une partie du cadavre exquis, qui s’imprime ensuite… ad lib.
Trois électrodes sont plantées dans trois branches différentes de l’arbuste. Chacune d’entre elles capte les infimes variations électriques se produisant dans la plante. Les données sont interprétées puis traduites en volontés d’avoir plus/moins de lumière sur telle ou telle partie, les variations étant sensiblement différentes suivant l’intensité lumineuse reçue par cette dernière et sa couleur dominante (bleue ou rouge). Ainsi, c’est l’arbuste lui même qui contrôle son apport en lumière, suivant une tentative d’interprétation de ces signaux électriques comme conscience de soi.
Le plateau en bois repose sur trois vérins électriques commandés par un Arduino. Ce dernier interprète les signaux radio captés sur la fréquence Jurgenson (1485kHz), qui est la fréquence sur laquelle Friedrich Jurgenson aurait enregistré le plus de messages de personnes défuntes. Par son propre poids et selon l’inclinaison du plateau, le bras pivote et indique une lettre, un chiffre, [...]
35 disques durs modifiés en haut-parleurs. La forme de l’installation peut varier. Seul est important le fait de respecter le titre, qui n’est autre que la description de l’installation: 35 disques durs haut-parleurs jouant l’enregistrement audio de leur propre titre, enregistrement étiré à la durée de l’exposition. [...]
Version assise de la pièce “Friedrich”, basée sur le même principe de diffusion /captation de la fréquence Jurgenson. Ici, l’armature du fauteuil est reliée à l’antenne de l’autoradio, et les bodyshakers sont fixés sous l’assise. De cette façon, l’utilisateur [...]
Cette installation est basée sur les recherches et travaux de Friedrich Jürgenson. Ancien chanteur d’opéra, peintre, il consacra la fin de son existence à la recherche et l’enregistrement de messages que les défunts nous enverraient. En effet, il découvrit que nous captions mieux les morts à 1485kHz: la fréquence qui porte aujourd’hui son nom. [...]
Le chamois-scarabée fait partie des “espèces provisoires” définies et illustrées par le caricaturiste français du XIXème Grandville. Le fait d’éclairer la sculpture en plexiglas révèle tout le processus de création. En effet, nous obtenons le dessin technique tridimensionnel de l’objet au sol, ainsi que les patrons des pièces le composant au mur. La sculpture ici se “dévoile” totalement, malgré son aspect illusoire et fantomatique.